"Les mains dans le moteur"
J'avais trouvé pour mon avatar un vagin 3D, que j'appelle régulièrement "mon petit abricot" très mignon et assez proche à nouveau de mon anatomie. Après avoir lu la notice, je comprit... que je n'y comprenais rien du tout ! Il fallait que j'aille ajuster moi même le vagin sur mon corps.
Après avoir lu la notice à plusieurs reprises je tentai l'opération: cette masse de chair 3D pendaient entre mes jambes, et il était indispensable de la déplacer dans l'espace par rapport à mon corps d'une part, et de l'orienter correctement d'autre part. Je dus ouvrir les outils de construction pour arriver à ce type d'opération. Le déplacement par rapport au corps était assez facile a comprendre, je ne trouvais pas la manière d'orienter ce vagin artificiel pour l'ajuster à l'angle de mon corps ou il devait prendre place. Le résultat était tout bonnement lamentable. Je perdis mon sang froid petit à petit après 2 heures de tentatives non fructueuse. L'heure de rencontrer Ced arrivait. Il me fallu lui demander sa collaboration pour m'aider à résoudre ce problème. C'en était fini d'espérer une première soirée romantique entre nous. J'ai du l'autoriser à manipuler mes objets, entendez "mon vagin 3D" afin qu'il puisse tenter de le mettre à sa place correctement. Étant plus expérimenté que moi dans ce domaine, il pourrait sans aucun doute trouver le moyen de le faire. Nous y avons passé la soirée. L'orientation n'était toujours pas résolue. allais-je rester difforme sur SL ? ou encore devais je me passer de ce sexe dont l'absence m'empêcherait de me sentir vraiment moi-même dans ce monde virtuel ? Vers 1 heure du matin, en touchant par hasard une combinaison de touche, une boules 3 axe apparut un court instant, me donnant le début de la voie à suivre pour arriver au but. en moins de 5 minutes, j'ai réussi à résoudre le problème. Ah, que n'avais je été plus patiente. Pourquoi n'avais je pas lu les informations SL concernant l'ensemble des commandes possibles pour la manipulation des objets. Je m'en voulais atrocement, car j'avais tout gâché. Ce que j'avais voulu un cadeau pour Ced, n'avait été qu'un soirée d'un profond ennui à tenter de résoudre un problème de CAD. Certes c'était résolu à présent, mais à quoi bon... tout le charme était perdu. Ced moi avions passé plusieurs heures avec ma future petite chatte 3D en gros plan . Il fallait laisser passer quelques jours pour que la gène relative à la situation passée se dissipe peu à peu.
J'en profitai à nouveau pour faire un peu de shopping et trouver d'autres fringues qui permettrait d'être sexy pour mon Ced sans qu'il aie à se focaliser sur ce qu'il trouverait sous mon string.
Nous retournions parfois à un endroit ou nous avons dansé pour la première fois: Carnac, une discothèque aux allures de ruines égyptiennes. Les animations y sont si bien faites, et deux boules simulent un slow ou les mains de Ced sur mes fesses étaient extrêmement stimulantes à la vue. Les mouvements langoureux ou je m'accrochais à son cou achevaient de me troubler. J'adorais revenir à cet endroit plein de souvenirs pour moi. J'y retourne encore parfois.
Nous avons exploré également Little Venice, et quelques uns de nos premiers attouchements se furent là-bas dans un petit parc à proximité. J'adorais l'exciter, et cela me plaisait de dévoiler petit à petit mon corps pour le mettre hors de lui. Nous ne manquions pas de tester toutes les animations que l'on pouvait rencontrer... un des plaisirs principaux sur SL.
Nous avons fait l'amour à plusieurs reprises, SL, ... mais aussi RL car il m'est arrivé très vite de me stimuler RL lorsque je faisait l'amour SL. Pourquoi ne vivrais je pas pleinement ce que je ressent à ce moment là. Je me suis toujours
caressée lorsque j'en éprouvais l'envie, et bien souvent évidemment mon imagination guidait mes mains sur mon corps. SL n'était qu'un relais à cette imagination, mais avec une visualisation partagée par une autre personne au même moment. Dans " cas sur 4 quand je baise sur SL, c'est également RL, et la violence de mes orgasmes sont plus fort que lorsque je me stimule seule. L'excitation de partager cet instant avec quelqu'un d'autre est plus forte qu'un moment d'intimité seule dans mon lit. J'ai découvert ce nouveau moyen de jouir, et j'avoue y être assez attaché depuis que je connais SL, sains pour autant que celui ci remplace les moments RL plus traditionnels ou je fais l'amour avec ma copine. Il faut dire également que je me masturbe plutôt le soir avec RL, alors qu'avec ma copine nous avons des habitudes d'avantage matinales.
La découverte du cyber sexe généré par SL nous a valu de longues heures de plaisir nocturnes Ced et moi, prises sur notre temps de sommeil. De plus Ced est le week end du genre à sortir avec ses copains toute la nuit. La fatigue le gagnait, et nous étions troublé par ce que nous ressentions sur SL et RL. Il se laissait aller à des confidences sur sa vie privée, et j'ai sans doute eu la mauvaise idée de donner mon avis sur sa vie privée. Un Samedi après-midi, ou il manquait vraiment de sommeil, Ced perdit le contrôle, et commençât à se comporter avec moi comme s'il s'agissait un jeu de rôle, me parlant comme un robot. Je cru d'abord à un jeu de sa part, mais il persévérait et je le mis en garde d'arrêter car cela ne m'amusait plus. Excédée, par sa persistance, je me teleportai à un endroit en dehors de notre maison, loin de lui. Il me faisait peur, et avait réussi à briser l'intimité que nous avions patiemment crée tous les deux.
J'étais désemparée. tout en étant loin de lui je continuais de lui parler par IM. Il bafouillait quelques excuses, puis rebasculait dans le mode robot, puis parfois redevenait insultant. Il réussit ce soir là me faire pleurer. en quelques minutes, il venait de réduire à néant toute la relation que nous avions construite. Pourquoi ? Je n'ai jamais supporté les destruction, surtout gratuite. Plus que tout j'étais en rage car un garçon que finalement je ne connaissait même pas, avait réussi à me faire pleurer. Jamais cela n'était arrivé en RL. Comment avais-je pu en arriver à cette situation. RL libérant toute les inhibitions avait aussi cassé au passage toutes les barrières, la fierté, la honte, la pudeur. Un vrai exutoire de psychanalyse sans consultations coûteuses. Je quittai Ced malgré son insistance à lui demander de le pardonner. Je n'avais plus confiance. Je me sentais seule, si seule qu'il fallait que je parle à quelqu'un qui puisse me comprendre. Je contactai Filou, mon ami gay qui nous avais connu tout les deux à notre arrivée.